SAINT MARC EVANGELISTE
La famille de Marc, famille juive de la tribu de Lévi, originaire
de Chypre, s'est certainement installée à Jérusalem
au début de notre ère. Nous savons que sa mère se nommait
Marie. Lui même fut nommé Jean, ce qui signifie “ Dieu est miséricorde
”, et reçut le surnom de “ Marc ”, ce qui signifie “ marteau ”. Il
reçut dans son enfance une solide instruction linguistique en latin
et en grec.
La famille de Marc fut sans doute touchée par la personne d'un certain
Jésus de Nazareth, et Jésus les connaissait bien. La veille
de sa dernière Pâque, Jésus envoie deux de ses disciples
à Jérusalem pour préparer le repas. Le signe de reconnaissance
: un homme portant une cruche d'eau (Mc 14, 16). Chez lui, la salle est déjà
prête pour le repas. La tradition rapporte que cette maison qui accueille
le christ pour son dernier repas est celle de Marc.
Le jeune Marc a du surprendre le départ de Jésus et de
ses disciples au milieu de la nuit du jeudi saint. Discrètement, il
les suit jusqu'à Gethsémani. Il assiste, caché, à
l'arrestation de Jésus. Il est sans doute ce jeune homme de l'Évangile
qui tente de suivre Jésus chez le grand prêtre. Il n'avait sur
lui qu'un drap. On le saisit, il lâcha le drap et s'enfuit (Mc 14,52).
Après la résurrection, Marc se joint aux apôtres. C'est
encore dans la maison de ses parents qu'aurait eu lieu l'effusion de l'Esprit
de Pentecôte. C'est naturellement chez Marc que Pierre, après
sa libération miraculeuse, se réfugie et retrouve tous les
disciples (Ac 12,12). Vers l'an 46, Marc devient le compagnon de voyage de
Paul et Barnabé, son cousin (Col 3,10), à Antioche, Paphos,
Pergée avant de regagner Jérusalem. Il repart ensuite en mission,
vers l'an 50, avec Barnabé à Chypre.
Il part ensuite pour Rome, où il retrouve Paul et
surtout Pierre. Il s'attache à leur service : Il effectue pour Paul
des voyages auprès des Églises orientales, mais il est principalement
connu comme l’interprète de St Pierre qui le considère comme
son fils. Durant toutes ces années, poussé par le soucis que
la mémoire du Seigneur ne s’éteigne pas avec ses derniers témoins
directs, il recueille le témoignage du premier des Apôtres
concernant la Bonne Nouvelle de Jésus Christ et le met par écrit.
Il rédige ainsi le premier Evangile, qui servira de base à
ceux de Matthieu et de Luc.
Puis, il quitte Rome, pour l'Afrique orientale. Il annonce la Bonne Nouvelle
en Égypte, au Soudan et en Libye. Il fonde l'Église d'Alexandrie.
Sa prédication rencontre un large écho dans la population.
Il consacre son successeur, Anien, un cordonnier d’Alexandrie qui fut son
premier converti.
La tradition rapporte qu'il meurt martyr vers la fin du premier siècle
: Arrêté par le pouvoir romain en Egypte, il est flagellé
puis traîné derrière un cheval dans les rues d’Alexandrie.
Durant la nuit, un ange vient le réconforter dans sa prison. Le lendemain,
il est précipité dans les rochers en bord de mer, à
quelques encablures de l’antique phare d’Alexandrie, le 25 avril 68.
L'Église Copte d'Alexandrie a prospéré jusqu'à
présent, malgré les persécutions malheureusement toujours
actuelles, et perpétue la foi reçue de St Marc.
Retour page précédente
Retour en haut de page